Discussions, débats, séminaires, films, dîners et networking. Ces éléments ont fait partie, parmi d’autres, du Séminaire intensif sur l’UE. Cette formation à destination des cadres supérieurs dure une, deux ou trois semaines. Elle a lieu depuis plus de 20 ans et constitue bien plus qu’une formation professionnelle habituelle : les participants expérimentent « l’esprit du Collège » réservé principalement aux étudiants des Masters.
Cette année, les inscrits à la 21ème édition du Séminaire intensif sur l’UE ont visité les institutions européennes à Bruxelles, rencontré des fonctionnaires européens, un membre du groupe des conservateurs et réformistes européens du Parlement. Ils ont par ailleurs assisté au discours de Marije CORNELISSEN, ancienne membre du Parlement européen.
Après cinq ans de travail au sein du Parlement européen où elle était vice-présidente du groupe des Verts / Alliance libre européenne, Marije Cornelissen a partagé son point de vue au sujet de l’euroscepticisme et ses prévisions quant aux cinq années à venir. En citant des exemples de son expérience personnelle, elle a conclu en précisant que, pour des sujets de politique étrangère, la commission industrie, recherche et énergie et la commission commerce international auront plus de poids que la commission affaires étrangères. Pour des sujets ayant trait au changement climatique, l’attention devrait être portée sur la commission transports et tourisme plutôt que sur la commission industrie, recherche et énergie. Pour des sujet en rapport avec la crise financière, le travail de la commission emploi et affaires sociales aura autant de poids que celui de la commission des affaires économiques et monétaires car « il sera demandé à l’UE de réagir face à la situation sociale » provoquée par la crise.
Concernant l’euroscepticisme, Marije CORNELISSEN a exprimé sa consternation suite à la victoire des partis eurosceptiques aux élections de mai 2014 tout en restant confiante face à l'augmentation de leur nombre de députés au sein du Parlement. En effet, et d’après Marije CORNELISSEN, « leur influence restera négligeable » dans la mesure où « ils ne sont [...] pas très actifs dans l’écriture des amendements, et lorsqu’ils le sont, ne se présentent pas au moment des négociations ». Une déclaration audacieuse reçue avec beaucoup d’attention par le public.
Une session de questions / réponses a suivi ce discours et plusieurs participants ont eu des discussions en tête-à-tête avec Marije Cornelissen lors d’un dîner.
Rejoignez-nous l’année prochaine et faites partie de la 22ème édition de ce séminaire d’été stimulant :